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Test de Pokémon Stadium sur Nintendo 64

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Test de Pokémon Stadium sur Nintendo 64 EmptyTest de Pokémon Stadium sur Nintendo 64

Message par Gobou Mar 24 Mai - 10:14

#3 – 24 Mai 2016 – Test de Pokémon Stadium sur Nintendo 64 (Par Gobou – Pokémon Power)
Test sur
Pokémon Stadium (Nintendo 64)

Test de Pokémon Stadium sur Nintendo 64 1464076346002025400

Support : Nintendo 64
Editeur : Nintendo
Développeur : Nintendo
Genre : Jeu de stratégie au tour par tour.
Date de sortie : 1999 (Japon) – 2000 (Europe)
Génération : Première génération
Multijoueur : Jusqu’à 4 joueurs local
Accessoire(s) : Compatibilité avec le Transfert Pack (celui-ci fonctionne avec Pokémon version Rouge, Bleue et Jaune), n’est pas compatible avec l’expansion pack (contrairement à Pokémon Stadium 2). Par ailleurs, une pile de sauvegarde est directement implantée dans la cartouche de jeu, ce qui vous dispense donc d’utiliser une carte mémoire (memory pack) pour sauvegarder votre progression.
Rareté (selon Retro Gamer Collection Volume 3) : Très courant
Prix (prix Amazon – Priceminister) : Cartouche seule (loose) : Environs 10 – 15 euros, ce qui est dans la moyenne des jeux Nintendo 64. Il faut néanmoins y ajouter le prix du transfert pack (environs 10 euros) pour une meilleure expérience de jeu. Le prix du jeu semble relativement stable puisqu’il est le même depuis plusieurs années. Vous avez possibilité d’avoir le jeu complet avec une boîte à partir de 40 euros.

Notes :

Notes des magazines (chiffres du site Nintendo64ever)
Spoiler:

Jeuxvidéo.com : Rédaction 12 – Lecteurs (220) 15,4 (consulté le 15.05.2016 – 11H45)

Gamekult : Rédaction 6/10 – Joueurs 6,6/10 (consulté le 15.05.2016 – 11H47)

Sens Critique : 6,5 (consulté le 15.05.2016 – 11H48)

Résumé des critiques : Les tests ont surtout pointés du doigt la répétitivité du jeu et le fait qu’il s’adresse essentiellement aux joueurs qui possèdent déjà les versions bleues et rouges. Le commentateur ne fait pas l’unanimité contrairement aux mini-jeux qui sont très appréciés dans l’ensemble.  Ce qui explique ces notes plutôt bonnes, sans plus.

*************

Pokémon Stadium est le second jeu d’une trilogie dont le premier épisode est sorti uniquement au Japon. Alors en pleine « pokémania » des années fin 90, le jeu a tout pour décevoir une majorité de fans qui réclamaient une grande aventure en trois dimensions. A la place, on n’a eu « qu’un » jeu où les combats se succèdent les uns après les autres dans le cadre d’une compétition, un peu comme une grande zone de combat à l’ancienne.
Avec le recul, on peut légitimement penser que le RPG Pokémon en 3D (qu’on peut retrouver dans les opus Gamecube) était techniquement trop ambitieux pour un support cartouche tel que la Nintendo 64. On doit donc se contenter de Pokémon Stadium, qui est un très bon jeu si on se détache de tout apriori. Nous allons expliquer pourquoi ci-dessous.
Mais avant de débuter le test, il faut revenir sur un point important. Quand on fait l’analyse d’un jeu, il est toujours pertinent de le comparer à un jeu de référence sorti sur le même support, un jeu culte notamment. Il viendrait à l’idée de personne de faire le test de Banjo-Kazooie sans citer à un moment donné le fameux Super Mario 64, ou Castlevania 64 sans le comparer à Zelda : Ocarina of Time. Mais pour Pokémon, c’est légèrement plus problématique. En effet, la Nintendo 64 souffre d’un défaut majeur. Jadis, j’ai eu le plaisir de me constituer une collection de jeux sur Nintendo 64, et le problème qui est clairement visible sur cette console est la quasi-absence des RPG au tour par tour. De tête, il n’y en a que quatre : les Pokémon Stadium, Paper Mario et Ogre Battle 64 (ce dernier est très peu connu). Il faut sans doute ajouter à cette liste des obscurs jeux japonais ou américains mais on ne risque pas de dépasser la dizaine de jeux. En ce sens, il est difficile de trouver un jeu de référence en dehors de Pokémon Stadium 2, qui certes est sorti plus tard, mais qui constitue la seule comparaison pertinente, faute de mieux.
Pokémon Stadium étant segmenté en différent modes de jeu, la meilleure façon de l’analyser est d’évoquer rapidement ces modes et d’en donner un avis pour chacun d’entre eux.


Combat direct !
Mode de jeu assez anecdotique permettant de faire un combat simple rapidement à un ou deux joueurs. Les équipes sont formées automatiquement par les ordinateurs. Ce n’est pas un mode de jeu souvent utilisé.

Combat à thème
Là encore, il s’agit d’un mode légèrement superflu. Ce mode permet de faire s’affronter deux joueurs avec les cartouches Game Boy installées dans les transferts packs. En vérité, ce mode fait doublon avec le mode combat libre qui est plus simple d’utilisation.

Mode Photo [VERSION US]
Ce mode permet de photographier les modèles 3D des Pokémons et de les sauvegarder dans un album photo. Ce mode est uniquement présent dans la version US pour une raison que j’ignore. On peut supposer que c’est uniquement pour ne pas concurrencer Pokémon Snap mais j’en doute fortement.

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Tout comme les combats en 6G, le jeu alterne entre les caméras rapprochées et éloignées.

Colisée
Un gros morceau du jeu. Il s’agit en fait de quatre compétitions où vous enchaînez huit combats avec la possibilité d’obtenir un continue si vous arrivez à vaincre l’adversaire sans perdre un pokémon. A noter que les combats sont tous des trois contre trois, mais on peut choisir les pokémons que l’on veut envoyer avant chaque combat. C’est un peu le même principe que le mode online de la 6G.
- La coupe élite : Destinée aux pokémons de niveau 100, cette compétition comporte quatre niveaux de difficulté (de la Pokéball à la Masterball). Ne vous méprenez pas, les combats sont difficiles et vos adversaires peuvent parfois avoir des pokémons légendaires (le dernier combattant possède un Mew d’ailleurs).
- La Pokécoupe : Destinée aux pokémons entre le niveau 50 et 55. Là encore, il y a quatre niveaux de difficulté.
- La Pikacoupe : Un tournoi un peu spécial où seul les pokémons entre le niveau 15 et 20 peuvent s’affronter.
- P’tite coupe : Correspond à une mini-coupe où seuls les petits pokémons entre le niveau 25 et 30 peuvent concourir.
On pourrait être tenté de penser que finalement, il n’y a pas grande différence entre les compétitions si ce n’est le niveau des pokémons et leurs stades d’évolution. C’est le cas. Mais ces variétés de niveaux permettent une plus grande diversité dans les pokémons utilisés. Si vous avez dans votre cartouche une équipe de Pokémon niveau 100, tant mieux, vous pouvez faire la coupe élite ! Mais pour la Pikacoupe, il va falloir entraîner une équipe exprès pour venir à bout des huit combats.
Enfin, vous n’êtes pas obligé d’entraîner des pokémons (même si je vous le conseille fortement car ce sont des concours difficiles). Pokémon Stadium a la particularité de proposer, dans la plupart des modes de jeu, une longue liste de pokémon en location que le joueur peut sélectionner. Dans le cas de la coupe élite par exemple, vous pouvez choisir dans une liste de 149 pokémons (150 en New Game +, le pokémon rajouté étant Mew). En gros, à l’exception de Mewtwo, tous les pokémons de la première génération sont disponibles en location. Rien que ça ! Vous pouvez également faire des équipes mixtes, avec à la fois des pokémons de votre version Game Boy et des pokémons de location. En revanche, il est évidemment impossible d’exporter les pokémons loués vers la cartouche Game Boy.
Le Colisée est le mode le plus difficile du jeu en raison de ces limites de niveau, c’est donc un challenge intéressant pour les gens qui ont fini de long, en large et en travers les jeux Game Boy.

Combat libre
Comme son nom le laisse entendre, ce mode permet de faire des combats simples en sélectionnant vos pokémons. Vous pouvez sélectionner ces derniers parmi vos pokémons de votre partie sur Game Boy ou ceux mis à disposition en location (ce qui est très pratique quand vous avez un ami à la maison).
Vous avez le choix des règles (donc vous pouvez très bien faire un six contre six) et du nombre de joueurs, en sachant que vous pouvez jouer jusqu’à quatre. Attention toutefois, nous sommes en 1999 et le combat duo n’existait pas. Quand vous jouez à trois ou quatre joueurs, vous constituez une équipe commune et vous devez alterner entre les pokémons du joueur 2 et 3 qui vont prendre successivement le contrôle de la partie. En clair : vous ne pouvez pas jouer simultanément à plus de deux.
Le seul véritable défaut de ce mode est l’impossibilité de choisir son décor (chose possible dans Pokémon Stadium 2). Autrement, c’est le mode de jeu où on peut passer des après-midi entière entre amis à faire des combats.

Club Junior
De très loin le meilleur mode de jeu jamais inventé. Si le mode combat libre vous ennuie, vous pouvez toujours vous reporter sur un des neuf mini-jeux que propose le club junior. De loin, ça ne paye pas de mine mais il s’avère qu’en plus d’être variés (jeu de mémorisation, jeu de réflexe, jeu de précision…), les mini-jeux sont très amusants et n’ont rien à envier à un Mario Party sorti sur le même support.
Vous pouvez organiser des compétitions et jouer jusqu’à quatre joueurs simultanément. Que demande le peuple ?

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Le mini-jeu Sabelette consiste à creuser un trou le plus rapidement possible pour trouver une source d'eau.

Tour GB (Doduo/Dodrio)
Ce mode de jeu n’est accessible qu’aux joueurs ayant connecté un transfert pack et une cartouche Game Boy à la Nintendo 64. En vérité, la Tour GB fonctionne de la même manière que le Super Game Boy de la Super Nintendo : vous pouvez jouer à votre jeu Game Boy directement sur grand écran. En revanche, et contrairement au Super Game Boy, Pokémon version Bleue, Rouge et Jaune sont les seuls jeux compatibles.
En terminant le Colisée et/ou la Citadelle des champions d’arènes, vous débloquerez la possibilité d’accélérer la vitesse du jeu en multipliant celle-ci par deux (Doduo) ou par trois (Dodrio). Ce qui peut s’avérer très intéressant, notamment pour les longues séances de leveling.

Palais victoire
Encore un mode anecdotique. En gros, à chaque fois que vous remportez la ligue ou un tournoi, les pokémons de votre équipe ont droit à une statuette dans le panthéon. Concrètement, ça ne sert à rien du tout et c’est pour cette raison que ce mode n’existe plus dans Pokémon Stadium 2.
Petite astuce : si vous réussissez à avoir les statuettes des 151 pokémons (ce que j’ai fait), vous obtenez un Psykokwak avec Amnésie (capacité qu’il n’apprend pas normalement et qui lui permet d’augmenter fortement son attaque spéciale et sa défense spéciale (deux statistiques qui ne sont pas différenciées à l’époque)). Malheureusement, il n’est pas très utile dans la mesure où ce Pokémon n’apprenait pas Psyko dans la première génération, ce qui limite grandement son intérêt.

Labo Pokémon
Le laboratoire du professeur Chen n’est accessible que si et seulement si vous avez branchée une cartouche Game Boy à votre console. Cette condition remplie, ce mode s’avère très utile. Vous pouvez d’abord voir votre Pokédex mais cette fois-ci avec des Pokémons en trois dimensions. Plus intéressant encore, vous pouvez échanger vos pokémons si vous avez deux cartouches branchées.
Enfin, vous pouvez manipuler directement vos boîtes PC avec une interface plus ergonomique que ce que propose la version Game Boy. Et, chose injustement oubliée, vous pouvez stocker vos pokémons dans la cartouche N64. C’est loin d’être un détail mineur : en plus de permettre une capacité de stockage plus importante, vous pouvez très aisément importer et exporter les pokémons d’une cartouche à l’autre. C’est également très utile si jamais vous souhaitez faire nouvelle partie. Il faut rendre à César ce qui est à César : Pokémon Stadium a inventé la Banque Pokémon. Rien que ça !

Citadelle des champions d’arène
Un autre gros morceau. La Citadelle des champions d’arènes est une succession de huit séries de quatre combats, chaque série étant sanctionnée par un combat face à un champion d’arène. Tout comme le Colisée, vous pouvez utiliser des pokémons de votre version ou des pokémons de location et les combats sont tous des 3V3. En revanche, vous n’avez pas le droit à l’erreur. Une seule défaite suffit pour justifier le recommencement de la série. Le niveau des pokémons est, par défaut, de 50. Mais si un de vos pokémons dépasse ce niveau, les pokémons adverses seront tous du même niveau que votre pokémon le plus fort.
Si les premières arènes sont faciles, les champions d’arènes vont vite vous donner du fil à retordre, surtout en Round 2 (Le New Game +). Si vous les battez tous, vous pourrez affronter le Conseil des 4 et le maître (exactement comme dans le jeu Game Boy).
Le challenge, non content d’être sympa, est aussi récompensé (dans le cas d’une victoire contre le maître) par le don d’un pokémon à importer dans votre cartouche. Ce sont des pokémons spécifiques et qui sont sélectionnés aléatoirement parmi les pokémons présents dans cette liste : Bulbizarre, Salamèche, Carapuce, Tygnon, Kicklee, Amonita, Kabuto et Evoli. Ce sont tous des pokémons que vous ne pouvez obtenir qu’une seule fois dans votre cartouche, c’est donc un moyen intéressant pour compléter le Pokédex.

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"Alors dresseurs ?"

Mode caché
Spoiler:

Round 2
C’est tout simplement le New Game +. Une fois le dernier boss vaincu, vous pouvez recommencer le jeu dans une difficulté largement supérieure. Le challenge est réel, notamment dans le Colisée. Même si ça n’a rien d’original, c’est une bonne idée pour doubler la durée de vie du jeu.

****************

Un jeu particulièrement complet

Nous avons fini d’explorer tous les modes de jeu. Certains sont très anecdotiques et d’autres se révèlent être véritablement intéressant. Mais l’impression générale qui en découle est qu’on a affaire à un jeu très complet, surtout pour de la Nintendo 64. Il faut au moins compter une dizaine d’heures pour venir à bout de ce jeu qui n’est pourtant constitué que de combats.
Nous l’avons vu en préambule, les deux critiques principales contre ce jeu sont la répétitivité et le manque d’intérêt pour les joueurs ne possédant pas les cartouches Game Boy. C’est sans doute vrai. Mais ce jeu s’adresse surtout aux fans de Pokémon. Il ne faut pas le voir comme un spin-off à isoler, mais qui est complémentaire au jeu de base, et permet de donner une nouvelle jeunesse à l’expérience pokémon. Des heures d’entrainement supplémentaire dans les cartouches Game Boy seront nécessaire pour terminer Pokémon Stadium, et c’est justement comme ça qu’il faut concevoir le jeu : comme un challenge en plus, un véritable post-ligue.


Des qualités graphiques à nuancer

Les tests s’accordent tous pour dire que le jeu est beau. A défaut d’avoir des moyens de comparaison avec un jeu de référence, je leur laisse le bénéfice du doute. A titre personnel, je reconnais l’exemplarité de la modélisation et de l’animation des Pokémons. Certes, on voit encore les polygones, mais ça reste de très bonne qualité pour un jeu datant de 1999. Or, la modélisation des pokémons est évidemment le point le plus important.
En revanche, le reste ne casse pas trois pattes à un canard. A l’exception des effets spéciaux pour des attaques spécifiques (et qui s’accompagnent souvent d’une chute du framerate…), le jeu est graphiquement assez moyen, pour ne pas dire médiocre. Certaines textures (comme par exemple la texture supposée représenter le public) sont laides, même pour de la N64. Enfin, on peut reprocher à certains décors de manquer de variété (notamment les terrains de la Citadelle des champions d’arène).


Des musiques de qualité

Gros point fort du jeu. La plupart des musiques du jeu sont des remix des thèmes originaux du jeu Game Boy. Ces remix sont plus ou moins réussis mais certaines d’entre-elles font parties des meilleures compositions de la console, notamment le remix des champions d’arènes qui nous fait oublier que nous sommes sur un support cartouche avec du vieux son midi.
Quant aux compositions originales, elles sont aussi de bonne facture, sans égaler non plus les remix précédemment cités.


Un commentateur inoubliable

Jean-Claude Donda, c’est le nom de la voix-off qui commente tous les matchs du jeu. Vous pensez aimer Pokémon ? Dans tous les cas, vous ne pourrez jamais plus aimer les combats que lui. Ses commentaires et son intonation de voix marquent un tel zèle qu’on pourrait légitimement penser que le combat Pokémon est pour lui, plus qu’un lobby, sa raison d’être.
« Mais qu’est-ce que c’est que ça ?! », « Oh une attaque sauvage ! », « Ah il s’envole dans le ciel » « Il creuse un trou et s’enterre ! », « Alors dresseur ? » voilà des paroles qui ressurgissent dans la mémoire de tous les joueurs de Pokémon Stadium. C’est d’ailleurs en grande partie pour cette raison que le jeu est culte.
Rassurez-vous, si vous êtes quelqu’un d’ennuyeux qui trouve que « Des chiffres et des lettres » est déjà trop bruyant, vous pouvez désactiver la voix-off dans les options du jeu.


La répétitivité du jeu

Elle est réelle. Mais il faut toutefois faire preuve d’honnêteté intellectuelle. Tous les jeux de stratégies sont, par essence, répétitifs. Ce n’est pas un défaut propre à Pokémon Stadium, au contraire. Les mini-jeux permettent aussi de varier un peu le contenu du jeu entre deux séries de combats.
D’ailleurs, une séance de leveling sur n’importe quelle RPG est bien plus fastidieuse que les combats de Pokémon Stadium qui sont au moins dignes d’intérêt. La répétitivité du jeu n’est donc pas un gène, surtout pour un fan de Pokémon.


Conclusion

Pokémon Stadium, c’est une déception dans la mesure où ce n’est pas la grande aventure qu’on attendait. Mais ça reste l’accomplissement d’un fantasme d’enfant : voir ses pokémons capturés et durement entrainés en trois dimensions faire des combats endiablés. C’est un sentiment que les jeunes générations n’ont pas eu la chance de connaître.
Au fond, il y a sans doute eu beaucoup de mauvaise foi sur ce pauvre Pokémon Stadium, qui est encore une fois, un spin-off qui se complète avec les opus Game Boy. Ni plus, ni moins. Et dans ce rôle, le jeu fait particulièrement bien le travail. Contenu riche, modélisation exemplaire, ambiance de folie grâce aux musiques et à Jean-Claude Donda. Cette petite perle est incontournable pour tous les fans de Pokémon possédant une Nintendo 64. Il n’a rien à envier au Pokémon Battle Revolution, pourtant sorti bien plus tard sur une console techniquement supérieure.

Graphisme : 13/20
Contenu : 18/20
Gameplay : 16/20
Ambiance sonore : 17/20
Intérêt/Scénario : 15/20
Note globale : 79/100


Bibliographie

Magazine

Retrogamer Collection Volume 3 – Le guide ultime des classiques du jeu vidéo « Les jeux N64 PAL qu’il vous faut », 2014, P.62 – 63

Site internet

Nintendo64ever « Les tests du jeu Pokemon Stadium » [consulté le 15.05.2016] : http://www.nintendo64ever.com/Tests-Jeu-Nintendo-64,267,Pokemon-Stadium,1.html

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Mewtwo utilise Psyko.


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Il n’a rien à envier au Pokémon Battle Revolution, pourtant sorti bien plus tard sur une console techniquement supérieure.

Cet article a été rédigé le 15 Mai dernier. Je ne savais pas donc pas à ce moment-là que Gold (que je salut en passant) allait écrire un topic sur Pokémon Battle Revolution en le comparant ,notamment, à Pokémon Stadium.
Sans grande surprise, je partage son avis sur ce jeu, je vous renvois donc également vers son topic accessible via le lien ci-dessous.
POKÉMON BATTLE REVOLUTION : ANALYSE D'UN GÂCHIS : https://pokemon-power.forumgratuit.org/t447-pokemon-battle-revolution-analyse-d-un-gachis
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