[Rubrique] Daily Herald Chronicles #1 - Banalités super-héroïques

Bonjour et bienvenue pour ce premier numéro des Chroniques du Daily Herald. Cette chronique a pour but de vous présenter, dans le désordre, quelques univers liés de près ou de loin aux comics de super-héros, de façon ludique, simple et agréable. Afin de ne pas être perdu dans votre lecture, il vous est recommandé de lire ces chroniques dans leur ordre de publication, car les futurs numéros référenceront forcément des choses déjà évoquées précédemment.

Tout d'abord établissons quelques évidences.

On peut considérer que la bande dessinée dans le monde se divise en cinq écoles : Les franco-belges, les américaines, les japonaises, les asiatiques non-japonaises, et les autres. La bande dessinée franco-belge est le pied de voûte de l'industrie, mais ce qui va nous intéresser dans ces chroniques sont avant tout les comics américains, qui se divisent eux-même en plusieurs sous-catégories : Enfants, adultes, tout public, super-héros, strip comics, underground, les choix sont finalement assez variés et pourraient nécessiter une plus profonde réflexion sur le long terme, mais ce n'est franchement pas ce qui nous intéresse aujourd'hui.

Soyons clairs, je ne vous parlerai dans ces chroniques que de deux maisons d'édition de comics de super-héros, les plus connues : Marvel et DC. Il existe bien sûr d'autres maisons d'édition, qui ont pour elles bien d'autres super-héros plus ou moins connus sous la manche (on pensera par exemple à HellBoy), mais je ne suis clairement pas le mieux placé pour en parler.

Pourquoi des super-héros ?

Les super-héros sont un élan patriotique. Les premiers ont été créés en temps de guerre, pour soutenir les soldats partis au front. D'autres encore partaient dans l'espace pour devancer les soviétiques, bref, beaucoup de contextes historiques qui expliquent l'existence de l'un ou l'autre personnage. Bien entendu vues les époques concernées, c'était très (trop ?) kitsch, mais le succès fut bel et bien au rendez-vous, et les générations successives d'auteurs qui ont apporté leur pierre à l'édifice ont permis de moderniser bien des aspects de ce type de production, qui serait, si l'on devait le comparer à des films, passé du rang de nanar à celui de blockbuster hollywoodien.

D'un côté vous avez DC, Detective Comics, principalement connu pour Batman, Superman et autres Justice League of America, appartenant actuellement à Warner Bros. Des super-héros pour la plupart assez musclés, qui doivent leurs pouvoirs à des évènements extraordinaires (quand ils en ont), et dont le principal souci est de sauver le monde. Leur vie privée passe au second plan, permettant de mettre en exergue leur activité super-héroïque et leurs relations avec leurs plus fameux adversaires.
De l'autre côté, Marvel, qui a une approche du super-héros diamétralement opposée : Les héros de Marvel sont tous des gens de tous les jours à qui il arrive un jour quelque chose qui va leur offrir des pouvoirs. Ils devront ensuite non seulement utiliser ces pouvoirs pour faire le bien autour d'eux, mais généralement composer avec leur vie personnelle, et seront de ce fait plus proches du lecteur.

Et le grand public ?

Le grand public aura surtout retenu de DC ses dessins animés, mais ce qui aura le plus contribué à l'essor du super-héros auprès des foules aura été l'éclatant succès du premier film Spider-Man et de ses suites. Faute d'être une bonne adaptation du matériel d'origine, ces films auront eu le mérite, en proposant des aventures super-héroïques sur grand écran, de donner au spectateur moyen l'accès à une culture auparavant réservée aux enfants et aux geeks. Depuis, les films de super-héros se succèdent, se ressemblent parfois, mais contribuent toujours à rendre plus connus les univers abordés.

On se retrouve très prochainement pour le numéro 2 du Daily Herald, stay tuned !

Très bonne idée de faire une rubrique, merci Gold !